La profession de prothésiste ongulaire comporte une multitude de facettes. Si certaines professionnelles choisissent d’exercer en institut de beauté ou d’autres structures, d’autres font le choix de bichonner leurs clientes à leur domicile pour qu’elles puissent être le plus à l’aise possible et dans un environnement qui leur est familier. Une experte en onglerie est au petit soin pour sa clientèle en réalisant la mise en beauté de leurs ongles, en s’adaptant à leurs besoins et envies et en leur fournissant des conseils personnalisés pour soigner leurs ongles au quotidien. Vernis, bijoux, faux ongles, prothèses… Elle s’assure d’embellir les ongles des mains et des pieds pour une meilleure esthétique.
Suivre une formation pour devenir prothésiste ongulaire
Le métier de prothésiste ongulaire est accessible via une formation ou sur expérience. Il n’y a pas besoin d’un diplôme spécifique pour la pose de faux ongles, mais suivant la législation, seules les diplômées d’un CAP esthétique-cosmétique-parfumerie peuvent pratiquer une manucure. Ainsi, pour exercer la profession en bonne et due forme, il est recommandé de suivre une formation menant au CAP esthétique qui permet d’avoir un gros bagage.
Aujourd’hui, on retrouve de nombreuses formations permettant d’exercer en tant que prothésiste ongulaire ou styliste ongulaire. Celles-ci donnent lieu à une certification reconnue par l’État et celles qui en sont titulaires peuvent alors exercer pleinement leur métier en indépendant. La durée de ces formations varie en fonction des établissements, mais généralement celle-ci n’est pas très longue : moins d’un mois. La certification concerne uniquement la pose de prothèses ongulaires et leur embellissement. Pour les manucures en plus des prestations de pose et de décoration, il est nécessaire de détenir un titre de prothésiste ongulaire de niveau V inscrit au RNCP :
- CAP esthétique-cosmétique-parfumerie (niveau 3ème) ;
- Mentions complémentaires MC Stylisme ongulaire (après le CAP esthétique) ;
- BAC Pro esthétique cosmétique (après la troisième ou après un CAP esthétique) ;
- BP esthétique cosmétique (après le CAP esthétique) ;
- CQP (certificat de qualification professionnelle) stylisme ongulaire (diplôme esthétique ou coiffure requis).
Choisir un statut en tant que prothésiste ongulaire à domicile
Pour exercer en tant que prothésiste ongulaire à domicile, il est nécessaire de passer par plusieurs étapes, dont la première est de créer sa propre société en tant qu’auto-entrepreneur, dont le statut n’a que des avantages : faible investissement en matériel et plafond du chiffre d’affaires à 70 000 € par an. Lors de la création d’entreprise, il est possible de bénéficier de l’ACCRE (aide au chômeur créateur ou repreneur d’entreprise) qui consiste en une réduction de taux de cotisation calculée sur le CA – réduction dégressive durant les 3 premières années d’exercice. On a le choix entre deux statuts : l’entreprise individuelle et l’EIRL (entreprise individuelle à responsabilité limitée). Après avoir choisi l’un d’entre eux, il sera nécessaire de suivre un stage de préparation à l’installation, dont la durée est de 30 à 35 heures en moyenne réparties sur 4 à 5 jours.