Documentation Espace élèves

Pour savoir lire et écrire correctement, les enfants ont besoin que leurs parents leur lisent des histoires tous les jours, selon une nouvelle étude scientifique américaine.

Lire tous les jours des histoires aux enfants et depuis leur plus jeune âge serait une pratique de santé publique. Elle permettrait de réduire les risques d'analphabétisme et aiderait les enfants à aborder la lecture et l'écriture plus sereinement selon des recommandations publiées par l'Académie américaine de pédiatrie. Elle créerait aussi des liens familiaux plus forts.

La lecture limite les risques d'analphabétisme

Des recherches scientifiques ont révélé que les enfants bercés quotidiennement par la lecture ont une longueur d'avance quand il s'agit d'alphabétisation. « Les enfants dont les parents ne lisent pas, entendent moins de mots, donc en connaissent moins ». Ils appréhendent donc la lecture et l'écriture avec plus de difficultés.

« La lecture régulière stimule aussi le développement social et émotionnel et la curiosité intellectuelle même chez un nourrisson » explique le Dr Pamela Haute, auteur de l'étude et directrice du centre pédiatrique d'un l'Hôpital pour Enfants.

Mais cette bonne habitude doit continuer aussi quand les enfants grandissent, même s'ils savent lire. « En effet, les parents peuvent aider leur progéniture à lire des livres plus complexes et à améliorer leur compréhension » soutient la chercheuse. En revanche pour ne pas les dégouter, il est essentiel de choisir des ouvrages qui ne laissent pas indifférents les petits auditeurs.

«Les objectifs de cette recommandation sont d'aider les parents à lutter contre l'analphabétisme de leurs enfants et faciliter l'entrée des petits dans le système scolaire» explique le Dr Pamela Haute.

La lecture quotidienne se fait rare dans les foyers

Mais l'étude révèle aussi que moins de la moitié des parents lit tous les jours des histoires à leurs enfants. Et ce chiffre n'a pas évolué depuis 2003. Pourtant, les enjeux sont élevés. Chaque année, plus d'un petit Américain sur trois fait ses premiers pas à la maternelle sans les compétences linguistiques dont il a besoin pour apprendre à lire. Un handicap difficile à récupérer et qui le suivra toute sa scolarité.

«Si les parents sont au cœur du problème de l'éducation, la lutte contre l'analphabétisme devrait aussi être enseignée aux futurs pédiatres » conclut dans ses recommandations le Dr Pamela Haute.

Source : topsante.fr

 

Categories: Enfance